• Je pourrai dire Mignonne allons voir si la rose... mais non. Je dis plutôt Mignon allons voir si un vermisseau serait caché par ici ou bien encore par là.

    Le troglodyte mignon, puisque c'est bien de lui qu'il s'agit, se moque bien des graines de tournesol qui restent encore dans le restau-piaf. Lui ce qu'il aime ce sont les petits insectes ou petits vers cachés dans mes pots. Il n'est pas facile à photographier car non seulement il bouge sans cesse mais la couleur de ses plumes se confond avec la terre. En outre, il est très peureux. Ainsi c'est derrière la vitre de ma cuisine que je l'observe.

     Mignon !

    Mignon !

    Belle journée !


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    Je vous ai souvent parlé de Gribouille, ma vieille amie, qui s'endormait dans le jardin en regardant les oiseaux qui venaient presque lui picorer la tête.

    Elle est apparue dans ma vie, déjà adulte, il y a maintenant 11 ans. Elle venait rendre visite à Socquette qui était bien malade alors et qui allait me quitter. 

    Gribouille a pris mon coeur en douceur et, pour l'amour d'un chat, il s'est de nouveau ouvert. Pour Elle.

    Gribouille avait environ 18 ans (ce sont ses "propriétaires" qui me l'ont dit l'été dernier en me précisant que cette vieille dame faisait ce qu'elle voulait et qu'elle choisissait chez qui elle voulait vivre, ils l'acceptaient).

    Lorsque Gribouille n'était pas couchée sur une de mes graminées, sur mon origan ou tout autre herbe confortable, elle aimait se prélasser sur mon lit, mes coussins et surtout sur mes genoux. Nous partagions nos soirées enroulées dans un petit plaid. Il lui arrivait même de suivre les images de la télé, peut-être pour regarder dans la même direction que moi. Elle me regardait broder suivant le fil qui courait sur mon ouvrage. Elle était curieuse de tout, surtout des humains. Elle aimait passer du temps à les regarder vivre. Sa nature calme m'apaisait. J'étais son humain. Elle était mon chat. 

    Dimanche dernier, son petit coeur s'est arrêté de battre dans mes bras. Elle repose aujourd'hui dans le creux de mon jardin de poche qu'elle aimait tant. Mon coeur se referme sur Elle.

    Adieu ma Gribouille

    Adieu ma Gribouille Adieu ma Gribouille

      

     Adieu mon amie, ma Gribouille


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  • Ouf ! j'ai failli oublier. Ce week-end ce sont les journées nationales de comptage des oiseaux. C'est tout simple. Je reprends les informations disponibles sur le site de la LPO https://www.oiseauxdesjardins.fr/

    Journées nationales de comptage des oiseaux

    Pour la 9ème année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Il s’agit d’une opération nationale durant laquelle chaque participant est invité à compter durant 1h les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant le dernier week-end de janvier.

    Chaque année ces données viennent s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de rendre les citoyens acteurs de la connaissance et de la protection de notre avifaune. 

    Comment faire ?

    Il n’est pas nécessaire d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

    ·         Choisir un jour d’observation, samedi 30 ou dimanche 31 janvier, et un créneau d’1h, idéalement en fin de matinée ou début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;

    ·         Trouver un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;

    ·         Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaître plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire.

    ·         Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins 

     Journées nationales de comptage des oiseaux


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  • Ce drôle d'oiseau aux couleurs inhabituelles en France est en fait originaire des forêts tropicales d’Afrique subsaharienne et d’Inde. La perruche à collier au bec rouge puisque c'est d'elle dont je veux vous parler aujourd'hui s’est installée en région parisienne dans les années 1970 après s’être échappée de captivité. Son petit nom latin est Psittacula krameri. La malheureuse exilée a mauvaise réputation depuis qu'elle a été classée en France sur la liste des espèces exotiques envahissantes.

    Ces perruches qui nichent dans des cavités d’arbres ou de rochers, sont souvent accusées de prendre la place d’espèces locales. Toutefois les scientifiques s'accordent à dire qu'il est difficile de trancher sur son impact ou non sur notre écosystème. Il semble que finalement en dehors des problèmes avec le voisinage humain, ce bel oiseau n'a pas d'impact négatif démontré. En tout cas pas davantage qu'un troupeau d'étourneaux sansonnet.

    Tout cela pour vous dire que je vais laisser tranquille le bel oiseau vert qui vient chaque jour dans mon jardinet cet hiver faire des acrobaties pour manger des graines de tournesol. D'ailleurs lorsque les mésanges en ont assez de le voir, elles lui volent dans les plumes et le bel exotique va un peu plus loin.

    Un bel exotique Un bel exotique Un bel exotique

     


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  • La Fauvette à tête noire est plutôt casanière. Seules les fauvettes vivant au nord de la France migrent, bien souvent vers l’Afrique du nord, Chypre ou la Crête, tandis que les fauvettes vivant au sud restent tout l’hiver chez nous. C'est ce que j'ai appris sur le net. Mais il semble bien que le sud commence en Vallée de Chevreuse car j'observe un couple de fauvettes noires dans mon jardin de poche depuis plusieurs années.

    Mais si je peux l'apercevoir toute l'année (elle est très discrète) grâce à mes points d'eau, c'est en hiver que je peux mieux l'observer. Son endroit favori est le rosier liane dont elle adore les cynorrhodons. Je ne la vois jamais dans une des mangeoires, les graines de tournesols ne semblent pas lui plaire ni les boules de graisse d'ailleurs. En hiver, elle ne veut manger que des fruits ou des baies. Elle est un des seuls piafs du jardin à manger les baies de la viorne qu'elle dégustera toutefois en dernier lorsqu'elles sont bien mûres. Dès le printemps, elle se jettera sur les insectes et deviendra un allié du jardinier très précieux.

    Avez vous une fauvette à tête noire dans votre jardin ? Comment se comporte-t-elle chez vous ?


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