• Voici un nouvel ami au jardin, c'est un geais des chênes. Il passe très rapidement, profite de boire un peu et pique une noisette. et hop le voilà reparti. Donc excusez la mauvaise qualité des photos.

    Le geais est un très bel oiseau qui possède une intelligence remarquable. Son cri strident est très reconnaissable. Il est gros environ comme une tourterelle avec un plumage fauve rosé sur lequel on peut voir du bleu barré de noir et de blanc. Sa face est ornée d'une moustache noire, sa queue est noir également. Les deux sexes sont identiques.

    Il est très commun en France, il est sédentaire chez nous. Il aime vivre près des chênes, d'où son nom, les bosquets, les taillis ou futaies. Il peut arriver que l'on n'en voit en ville dans les parcs. Ce qu'il mange, à part les noisettes que je dispose au jardin, des glands qu'il cache et oublie, des chataignes, des céréales, fruits, gros insectes, oeufs et oisillons. Un bel opportuniste finalement.

    Le geais, un nouvel ami

    Le geais, un nouvel ami

     

    Avez vous vu ce bel oiseau dans votre jardin ?


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  • Cela fait plusieurs jours que j'observe ces petits papillons qui s'approchent des fenêtres en entrent dans la maison à la moindre occasion. C'est la première fois que je vois des papillons en hiver. Bizarre !

    Quelqu'un connaît il cette bestiole ?

    Un papillon en hiver

    Un papillon en hiver


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  • Nul besoin d'aller dans un pays exotique pour être dépaysé, il suffit de regarder quelque fois par la fenêtre.

    Regardez la jolie petite chose qui s'est posé dans mon jardin : une perruche à collier.

    Elle est très présente dans le parc de la mairie et survolait le jardin sans jamais se poser, c'est chose faite.

    un parfum d'exotisme

     

    un parfum d'exotisme

     

    "Depuis maintenant près de vingt ans, et la probable ouverture d’un container sur le site aéroportuaire d’Orly contenant quelques dizaines d’oiseaux, cette espèce s’est bien établie dans la région et forme désormais plusieurs populations dites férales, c'est-à-dire à l’état sauvage mais issue d’une introduction. Le suivi particulier dont fait l’objet cette espèce montre que ses effectifs augmentent de façon exponentielle, ce qui correspond à une croissance non limitée par la compétition (intraspécifique ou interspécifique). La Perruche à collier est donc qualifiée d’espèce invasive et ses effectifs se chiffrent aujourd’hui entre 1000 et 1500 individus en Ile de France.

    Cette croissance suscite l’inquiétude chez certains ornithologues dans la mesure où cette espèce adopte un mode de nidification cavernicole. L’espèce se reproduit très bien en ville (les couvées comportent de 2 à 6 œufs et l’espérance de vie de l’oiseau en captivité est d’environ 30 ans). Or, en milieu urbain, le nombre de cavités peut être un facteur limitant à la reproduction de nombreuses espèces (pics, étourneaux, sitelles…). Elle inquiète également les gestionnaires des espaces verts dans lesquels elle s’implante par les dégâts qu’elle peut causer aux arbres dont elle consomme les fruits (notamment en hiver). Dans son aire de distribution originelle, elle est en effet considérée comme un fléau pour les cultures céréalières. Les études menées par le Muséum National d’Histoire Naturelle sur le sujet en 2007 et 2008 n’ont pourtant pas permis de déceler un effet sur les populations d’espèces autochtones.

    La Perruche à collier a pour origine le Sud asiatique ainsi que l’Afrique sub-saharienne dont les climats diffèrent sensiblement de celui de la région parisienne ce qui pose la question de la survie de ces oiseaux essentiellement granivores et frugivores en hiver. Les usagers des parcs et jardins de la région se sont en majorité bien accommodés de la présence de  la Perruche à collier et nombreux sont ceux qui viennent nourrir les oiseaux notamment en période hivernale quand ceux-ci sont moins farouches."

    Jean-Pierre Moussus, août 2011 (internet)


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  • Devine qui vient dîner chaque soir dans le jardin de Patou ?

    Nous n'étions pas certain que ce soit un hérisson qui vidait le bol mais voilà la preuve en photo.

    Devine qui vient dîner

    Ses congénères hivernent sans doute bien que nous n'en ayons pas la preuve. Ce dont nous sommes certains c'est que lui, le jeune, néné-le-petit-n-hérisson est bien trop gourmand pour aller dormir sans manger et chaque soir vers 19h, il vient dîner.

    Il paraît en bonne santé, pas de trace de blessure, ni de mouche. Tout va bien pour lui. Il est assez petit mais ce n'est plus un bébé, il a la taille suffisante pour survivre et il a bien trouvé le bol de croquettes et la gamelle d'eau. Je ne me fais pas trop de souci pour le jeune néné-le-petit-n-hérisson. Une chose est sûr également, il a une pendule dans l'estomac et vient tous les jours à la même heure.

    Il s'est mis en boule dès que nous l'avons éclairé pour la photo et il est reparti grignoté aussitôt tranquille.  Il paraît être le seul en ce moment (à la belle saison nous en avons jusqu'à 4 dans le jardin) donc nous continuons à remplir le bol pour lui et nous veillons aussi à ce qu'il y ait toujours de l'eau. 

    L'année dernière nous avons observé la même présence en hiver avec une interruption en janvier et février lors des plus basses températures, et ils sont revenus dès mars. 

    Devine qui vient dîner ? néné-le-petit-n-hérisson bien sûr !

     


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  • Je reprends une idée de Jean-Baptiste du blog nature-jardin de l'année dernière et je vous propose de mettre en vedette 5 des bestioles qui se sont invités dans nos jardins cet été.

    D'ailleurs, avez vous pensé à mettre dans votre jardin quelques cachettes et abris pour permettre à nos amis de pondre leurs oeufs ou larves afin de les retrouver au printemps prochain ou alors laissez vous le plus possible les vivaces fanées dans votre jardin.

    L'article 1 de la Charte des jardins de Noé ici nous rappelle "je laisse un coin de jardin au naturel" et l'article 2 nous invite "je mets en place une prairie fleurie naturelle.

    la menthe attire papillon et butineuse

    La petite faune de nos jardins en 2016

    les jolies roses également

     

    La petite faune de nos jardins en 2016

     

    c'est la première fois que je voyais une telle bestiole dans mon jardin, je croa !

    La petite faune de nos jardins en 2016

     

    une jolie demoiselle

    La petite faune de nos jardins en 2016

     

    je n'ai vu que son habitat, fascinant cette construction

     

    La petite faune de nos jardins en 2016

     

     Montrez moi quelques photos de vos visiteurs de l'été


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