Je regrette bien souvent de ne pas avoir assez de fruits au jardin. J'ai les fruits du prunier et quelques framboises mais je n'ai pas d'arbres ou d'arbustes qui me régalent. Ah mais pour les piafs, j'ai tout ce qu'il faut ! Après tout, moi, je peux bien aller au marché !

Les Fruits du rosier 'Complicata' sont certainement les plus décoratifs de mon jardin de poche. Les piafs attendront qu'ils soient bien mûrs avant de les déguster. Et cette année la moisson est très belle.

Mon rosier n'est pas malade. C'est parfaitement normal si ses feuilles soient tâchées en cette saison, ce sont ses couleurs d'automne. Les rosiers aussi ont le droit d'en avoir. On l'oublie et on voudrait les arracher. Je retirerai au printemps celles qui ne sont pas tombées. Je laisse faire.

Belle semaine !

Vous vous souvenez peut être que pour l'édition d'automne des journées des plantes à Saint Jean de Beauregard (ici), j'avais parcouru joyeusement la fête, de délices en gourmandises, avec mes amis Patrick et Isa-Marie , pour remettre le prix des blogueurs de Rustica "de la terre à la table".

Le prix "de la terre à la table" est organisé, chaque année, par Rustica. Il récompense un mets, un fruit, un légume, une confiture, une boisson, .... bref quelque chose qui pousse dans nos jardins et qui régale nos papilles gourmandes. Miam ! Car il faut bien le dire, et vous serez d'accord, un jardinier est très souvent un gourmand, un gourmet, voir même un épicurien.

De plus en plus les jardins d'ornements invitent salades, potirons, groseilles, fraises, haricot, tomates.... C'est beau et c'est bon. Ceux qui peuvent avoir un petit coin de terre pour faire un potager  ont bien de la chance.

Quelle belle surprise de voir que, dans le dernier hebdomadaire de Rustica (celui du 22 au 28 novembre), nos trombines de gourmands apparaissaient en compagnie de Bernard Bureau (horticol) que nous avions voulu mettre à l'honneur pour son travail, sa passion et sa recherche patiente des légumes perpétuels et d'autrefois.

 J'ai bien sûr feuilleté le numéro. J'y ai trouvé pleins de choses très intéressantes. Un petit rappel sur les feuilles précieuses au jardin pour nos massifs, un bel article sur les lilas, indispensables au printemps, comment fabriquer une mangeoire, comment planter un arbuste etc...

Un grand merci à Simone Bourgarel de l'agence Think+ et à Alain Delavie de Rustica de m'avoir permis de vivre une belle journée entre rires et partages.

C'est étonnant comme ce petit coin du jardin est encore bien vert !

Helxine, lis des cafres, feuilles d'ancolies, petites pousses de je ne sais quoi un peu partout qui attendent patiemment que le printemps reviennent. Un peu de mousse aussi. Le jardin commence seulement à s'endormir qu'il est prêt à s'éveiller. 

Je m'imagine lilliputienne me promenant ici, escaladant les rochers, écartant les grandes herbes pour me frayer un chemin. Je retirerai mes chaussures pour sentir la douceur de la mousse sous mes pieds. S'il pleut je m'abriterai sous une feuille d'ancolie à moins que je ne rentre dans la pagode pour y boire un thé. S'il fait beau j'irai me baigner dans la mare, un océan pour ma petite taille. Ah comme je serai bien !

 Fermez les yeux ! Non ouvrez les et imaginez que vous êtes tout tout petit. Racontez moi !?

Au printemps dernier, j'ai aménagé un restaurant pour néné-mon-petit-n-hérisson. Les kipik de mon jardin y viennent dîner chaque soir. Ils n'hésitent pas à y entrer, à y discuter, c'est open-bar .... et à crotter. Mais cela m'est bien égal car le restaurant est sous le rhododendron et que cela fait de l'engrais. Personne ne vient les déranger lorsqu'ils festoient.

Ensuite ils courent (plutôt ils roulent) jusqu'à la petite mare pour s'abreuver. Je peux suivre leurs traces aux petits cadeaux heureusement peu odorants qu'ils laissent derrière eux. Oh ! je vous rassure, même si la mare est bien végétalisée aujourd'hui, ils se faufilent très bien. Vous ne voyez pas bien sur la photo mais ils passent entre l'herbe au curry et l'heuchère. Je viens d'y mettre un peu de paillis. Ils écrabouillent au passage la petite pensée, qui courageuse se redresse toujours. Là aussi je retrouve des petits crottins. Je vous assure qu'il vaut mieux mettre des gants pour jardiner chez moi sinon....

Comme j'aime beaucoup ce petit porc, enfin je veux dire sieur néné-le-petit-n'hérisson, j'ai décidé de faire aussi chambre d'hôte. J'ai tout simplement pris un cageot que j'ai retourné. J'ai découpé la première planchette sur un côté pour qu'il puisse entrer.

J'ai ensuite tout recouvert, sauf l'entrée, avec un morceau de bâche qu'il me restait lorsque j'ai fait la mare. Cela protégera le bois contre la pluie mais aussi contre le vent car sinon c'est la maison des courants d'air là dedans. Puis j'ai placé l'habitat contre le mur mitoyen. Je pense que c'est un bon endroit. Ce n'est pas le lieu le plus chaud mais c'est protégé. L'été, l'abri sera entièrement caché par les hortensias.

Bien entendu, j'ai tout recouvert de bûches de bois et de feuilles. Cela est presque invisible. Il sera bien mon petit néné. J'espère qu'il va apprécier cette chambre d'hôte. A l'intérieur j'ai mis des petites branches, des feuilles et un peu de pailles. Si cela lui plait il y apportera ce qu'il veut. Je vous tiens au courant.

C'est tout simple à réaliser et complètement gratuit. Il vous suffit de récupérer un cageot au marché. 

La saison est propice à la lecture. Bientôt Noël ! C'est le moment de courir à la librairie.

Elena Selena nous plonge dans la magie des paysages enneigés de son enfance en Lituanie. Avec ce nouveau pop-up dessiné et découpé si délicatement, nous accompagnons un renardeau dans la forêt.

Petit Renard s'est éloigné de son terrier, c'est l'une de ses premières sorties sans doute, il n'est pas vraiment apeuré mais un peu inquiet tout de même. Il y a des bruits étranges, des gazouillis d'oiseaux, il fait connaissance avec de drôles d'animaux. Il va jusqu'au lac, est-il déjà passé par là ? Il s'enfonce un peu dans la neige. On peut imaginer, entendre les crissements de ses pas. Imaginez aussi sa curiosité, son émerveillement. Il en oublie sa peur. La nuit va tomber. Retrouvera-t-il la chaleur de son terrier et la douceur des calins de sa maman.

Chaque page contient peu de textes, les découpages qui sortent du livre parlent d'eux-même, ils nous entraînent, nous fascinent. Ce dernier pop-up d'Elena est un ravissement. A vous de raconter une belle histoire à vos enfants en tournant les pages. C'est vivant !