• Vous savez tous que j'ai, dans mon jardin de poche, beaucoup de rosiers de Jean Lin Lebrun créateur pour Mela Rosa. En ce moment, ils font d'ailleurs le voyage vers mon nouveau jardin. Hors de question que je laisse ma petite collection lorsque je déménagerai. Jean Lin m'a d'ailleurs conseillé de faire une bonne taille à mes rosiers lors de la plantation pour les aider à repartir. Je rajoute une bonne poignée de corne broyée dans le trou. 

    Mais ce n'est pas de mes bébés que je veux vous parler aujourd'hui car ils sont en dormance. Si cette année je n'accueille pas de nouveaux rosiers c'est le bon moment pour planter de nouveaux trésors en mottons et en racines nues. Pour nous aider dans notre choix et aussi pour répondre à nos questions, Jean Lin Lebrun vient de créer un blog. 

    Voici le lien https://www.melarosa.fr/blog

    Les photos sont magnifiques et nous aident vraiment dans notre choix. Il a eu l'excellente idée de nous montrer d'abord des rosiers en situation dans un jardin et les associations que nous pouvons faire et ensuite de nous présenter la rose de plus près. Il y a plusieurs thématiques : une par famille de rosiers et une autre (bien utile) par couleur.

    photo du blog

    Les Creamelarosa-CMR Hybrides de Moschata

     

    Ensuite des news permettent d'en savoir plus (par exemple ce mois-ci il nous parle des mottons).

    En janvier : racines nues ou mottons ?

    N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur son nouveau blog en bas de chacun de ses billets. Alors que pensez vous de ce nouveau blog ? 


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  • Dans mon nouveau jardin, il y a un rosier qui m'étonne. C'est 'Gruss an Aachen'. Ce rosier a encore toutes ses belles feuilles en ce moment et veut même fleurir. Il n'aime pas être taillé sévèrement donc je le laisse tranquille retirant juste le bois mort et ce qui est strictement nécessaire.  Son feuillage n'est même pas piqué.

    Une valeur sûre. L'avez vous dans votre jardin ?

    Belle journée !


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  • C'est la pleine saison des plantations à racines nues. J'en ai profité pour acquérir quelques nouveaux rosiers pour le nouveau jardin.

    Cet été, Gilles et moi avons installé 3 doubles arches. J'avais remarqué que ce couloir entre le mur et les arbres bénéficiait de plus de soleil en été que je ne le pensais. J'ai donc décidé d'y tenter des rosiers grimpants.

     

     

      J'ai choisi de planter sur la 1ère arche un rosier que mon amie Charlotte m'a offert, le rosier 'Paul Transon'

    Il s'agit d'un rosier grimpant ancien (Barbier 1900) qui a fait ses preuves, un petit bijou qui supporte la mi-ombre, voire l'ombre. Ses roses très doubles rose corail aux reflets cuivrés exhalent un parfum fruité. Il remonte peu mais son feuillage est sain et brillant.

    Photo Promesse de Fleurs

    Rosier grimpant Paul Transon (Floraison) 

    Chez André Eve, j'ai commandé pour la 2ème arche 'Ghislaine de Féligonde' qui a fait ses preuves dans mon jardin de poche. Je l'adore. 

    Impossible de se passer de ses adorables petites roses pompons. Elles naissent jaune abricoté, puis pâlissent en ivoire, dans une harmonie très douce et tendre. C'est un rosier qui m'avait été conseillé par André Eve. 

    Photo de mon jardin de poche

     

    Pour la 3ème arche, j'ai choisi le rosier Adélaïde d'Orléans. Egalement une valeur sûre.

    Je l'ai choisi pour son port alangui, cela lui donne beaucoup de charme.. Cette variété est très ancienne (1826). Il ne remonte pas mais ces roses semi-doubles, blanc-crème délicatement teintées de rose carné, doucement parfumées et ses jolis boutons roses me font craquer. En outre, son feuillage est presque persistant, et d'un très beau vert très sombre. Un atout de plus.

    Rosier liane Adélaïde d’Orléans (Floraison)

    Je pense que ces trois rosiers apporteront beaucoup de charme et de romantisme à ce couloir qui hésite entre ombre et lumière. Des hellébores et des fougères,  épimédiums, géraniums, persicaires....  Je rajouterai aussi quelques clématites pour accompagner mes rosiers. Je fonde beaucoup d'espoir pour mon chemin de roses.

     

    A ma commande aux roses André Eve, j'ai rajouté (pour apporter le petit côté naturel que je souhaite conserver au jardin) deux rosiers botaniques.

    'Rosa Blanda', un botanique de 1773

    J'ai été attiré par son bois rouge décoratif en hiver. Il me semblait important de planter ce joli arbuste à port dressé, au feuillage léger et sain, aux rameaux peu épineux. Ses fleurs sont simples, roses, auxquelles succèdent des petits fruits globuleux très décoratifs. 

    Photo du catalogue André Eve

    R. blanda

     

    Rosa roxburghii normalis, rosier botanique de 1908.

    Sa rose ressemble beaucoup au rosier blanda mais il ne sera pas planté à côté. C'est la curiosité qui l'a emporté. En effet il s'agit de la rose chataigne. Son fruit est épineux. Son feuillage est intéressant en automne, il passe du vert au jaune. En plus son écorce de couleur cannelle s'exfolie faisant apparaître le bois blanc. Vraiment intrigant.

    Photo du catalogue André Eve

    R. roxburghii normalis

    J'ai hâte de voir ces rosiers s'épanouir dans mon jardin.

     

     


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  • 'Bonjour Luxembourg' m'offre encore une rose. Je ne sais pas si les boutons tout autour vont s'ouvrir ou non. Elle donne l'impression de vouloir faire un feu d'artifice. La fleur est parfaite. 

    J'attends maintenant des roses en abondance pour le printemps prochain. Il faut compter 3 ans avant d'avoir un bel arbuste, parfois un peu plus lorsque l'on plante, comme moi, en racine nue. Il faut de la patience mais lorsque je vois cette sublime rose, j'en veux plus et très vite.

     A suivre...


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  • Et après les roses, il y a encore des roses ou plutôt leurs fruits : le cynorrhodon.

    En fait, le cynorrhodon (dont je ne sais jamais s'il y a un ou deux r et où je place le h) est le fruit de l'églantier. Le terme « églantier » désigne les espèces à l'état sauvage, alors que le terme « rosier » désigne les sélections des créateurs rosiéistes.

    Pour être exact, le cynorrhodon est plutôt un faux-fruit. Il est issue d'une partie des sépales qui devient charnue pour former une baie ovale rouge orangé. C'est à l'intérieur que ce trouve les fruits véritables. Ce sont les petits graines noires (que l'on peut planter pour avoir un bébé rosier).

    On appelle aussi cynorrhodons les fruits de nos rosiers cultivés. J'ai choisi quelques uns de mes rosiers pour leurs beaux fruits. Non pas pour les manger, je ne suis pas assez patiente pour les préparer mais parce qu'en automne ils sont très décoratifs. Et cerise (ou plutôt cynorrhodon) sur le gâteau, ils sont très appréciés des oiseaux. 

    Faut-il ou non tailler les fruits des rosiers à la fin de l'été ? Est ce que conserver les fruits du rosiers affaiblit l'arbuste ?  Je peux effectivement pré-tailler en octobre mes rosiers et retirer ainsi les fruits qui sont sans intérêt, pas très décoratifs. J'en profite pour retirer le bois mort fait pendant l'été (Si ce n'est pas déjà fait). J'ai vraiment la main très légère sur la taille car, si l'hiver est rude, l'arbuste peut souffrir. Je pense que rien ne presse. Et puis toujours, selon moi, si vous avez un bon rosier, un bon cultival, il ne souffrira pas de garder ses fruits. Et pourquoi priver nos amis piafs de cette aubaine ? 

    Dans mon nouveau jardin, mes rosiers sont encore bien jeunes mais certains m'offrent déjà de très beaux fruits.

    Rosa 'Sedelle'

    et après les roses...

    et après les roses...

    et après les roses...

     

    Rosa 'Palustris'

    et après les roses...

    et après les roses...

    Et vous ? Vous retirez les fruits ou non ?


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