La mésange noire ressemble à la mésange nonette (ici) mais à y regarder de plus près vous verrez que celle-ci a en plus d'avoir la tête noire, elle a une barbe noire. 

En cette fin d'hiver la mésange à longue queue se montrent un peu moins timides, mais il faut tout de même faire vite pour la photographier.

Elle ne s'intéresse qu'aux boules de graisses, prélève très vite une graine et se sauvent dans les arbres

Regardez la ! elle est bien ronde en ce moment, on la reconnait à peine.

Elle retrouvera sa ligne qu'après avoir pondu. Pour le moment elle se gave.

Monsieur Bouvreuil est revenu, il est fier comme un rouge-gorge et se pavane dans le jardin sa belle poitrine rouge en avant.

Pendant ce temps, Madame Bouvreuil plus discrète, mais aussi plus gourmande, préfère s'installer dans la petite mangeoire garni de tournesol. 

un beau couple, n'est ce pas ?

Cette semaine un nouvel ami s'est installé dans le Jardin de Patou. C'est Gilles, mon époux, qui un matin en ouvrant les volets a vu cette amusante petite bête sur les branches de la viorne.

Vous le voyez là ! mais si tout à côté de la petite mangeoire aux oiseaux. C'est quoi ? un chat ? mais non

je me rapproche un peu, là vous le voyez bien ?

je me rapproche encore

vous voyez maintenant ce qui l'intéresse ? les graines de tournesol de ses amis piafs

et maintenant regardez le courir et fureter partout dans le jardin, le petit écureuil polisson

sur le mur qui nous sépare des voisins

cherchant la noix qu'il vient de cacher... mais où !

 sous le banc 

sur le bassin de feu Théodule

Regardez cette jolie frimouille ! et dites moi il a de grosses pattes !

Son pelage est gris clair, son ventre blanc, nous sommes en hiver c'est normal il sera roux à la belle saison

le voici en arrêt au milieu de la pelouse.  Il réfléchit "où ais-je mis la noix"

la soucoupe d'eau est aussi pour lui maintenant

Il semble que Polisson le petit écureuil a trouvé tout ce qui lui fallait dans le jardin et il vient tout les matins entre 8h et 9h30 prendre son petit déjeuner. Il ne semble pas très sauvage mais toutes les photos ont été prises à travers la vitre.

En voici quelques autres pour le plaisir

  A bientôt

Je vais vous conter l'histoire de Théodule, le poisson jaune. 

Nous avons emménagé en 2008 et un an après au printemps 2009, Patrick, un collègue a nettoyé son bassin et m'a fait don d'un nénuphar "mais je n'ai pas de bassin" "tu le met dans un baquet et il sera très bien".

Nous voici donc parti mon époux et moi à la recherche de quelque chose pour mettre le nénuphar de mon collègue et pourquoi pas y mettre des iris d'eau, quelques autres plantes aquatiques et quelques poissons. C'est ainsi que 4 poissons et un nénuphar sont arrivés dans le jardin de Patou.

Dès la première année, trois poissons sont morts et aussi quelques plantes. Nous avons baptisé le survivant Théodule parce qu'il fait des bulles, normal pour un poisson rouge euh non jaune.

Il est tout jeune sur la photo ci-dessus.

Théodule, son nénuphar et son encombrant baquet sont devenus indispensables au jardin et nous aimions le regarder nager et manger. Car même si nous n'avons jamais nourri Théodule, son activité préférée, en dehors de dormir entre deux eaux, est de manger. Tout ce qui passait près de sa nageoire passait dans sa bouche, un moustique, une petite algue, un bourgeon.

Et Théodule a bien engraissé, bienheureux, dans son baquet si joliment fleuri au printemps

Lorsque l'eau d'une partie du baquet gelait, il restait bien au fond à dormir attendant le retour de la douceur

Gribouille, le chat, préfère boire l'eau de son baquet plutôt que de l'eau bien propre dans une gamelle et une fois je les ai vu nez à nez. Dommage je n'ai pas eu le temps de prendre en photo. Théodule surpris est reparti, vite fait, au fond derrière un pot se cacher.

Il n'allait pas très bien depuis le début de l'année et nous le retrouvions souvent à dormir sur le dos, son gros ventre déformé l'entraînait vers le fond, remonter à la surface devenait difficile pour lui. 

Ce matin Théodule est parti, il nage maintenant dans une rivière plus limpide au paradis des poissons jaunes.

Et me voilà, triste, avec un baquet vide et un nénuphar