• Aujourd'hui, je voudrai vous montrer une jolie étoile. Comment vous ne la voyez pas ? 

    Là, au milieu de 'Sourire d'Orchidée' et au centre de 'Ghislaine de Féligonde' avec qui elle forme une bien jolie association

    Ah vous l'avez vu ? ouiiiiii

    Clématis viticella "Etoile Violette'

      

    La belle sera ma seule clématite cette année. Les autres pfft ! Je ne sais pas où elles sont. Je n'ai vraiment pas de chance avec les clématites. Etoile Violette par exemple avait disparu de mon jardin pendant plusieurs années et depuis l'année dernière, elle réapparaît. Bon ! Elle n'est pas super florifère chez moi mais elle est tout de même présente. Et elle m'enchante. 

     Si elle se plait chez moi, cela doit être une vraie costaude. Je la conseille donc. Une vraie clématite pour débutants.

     


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  • Comme je ne suis pas savante, je suis allée voir sur le net pour en savoir un peu plus sur cette grosse bestiole noire-violacée.

    Voilà ce que j'ai trouvé : "Le Xylocope, Xylocopa violacea, ou "abeille charpentière", est l'un de nos plus grands et plus impressionnants Hyménoptères..... L'insecte atteint 45 à 50 mm d'envergure, pour une longueur de 25 à 30 mm, et il est fondamentalement noir-violacé, le violacé étant plus nettement marqué au niveau des ailes, ....Bien entendu le nom de "charpentière" peut laisser augurer du pire, mais les attaques ( s' il y a ! ) portent avant tout sur les charpentes en quelque sorte à ciel ouvert (granges par exemple), et de surcroît en mauvais état. La bestiole n'étant pas vraiment discrète, il est aisé de la repérer, d'où des dégâts le plus souvent ponctuels et limités, du moins en regard des autres ravageurs ....".

    Bref, j'en déduis qu'effectivement la grosse bestiole noire-violacée ne va ni m'agresser, ni me piquer ni anéantir le toit de ma maison. Je la laisse donc vivre tranquillement sa vie de bestiole du jardin, impressionnante mais gentille tout plein ! 

     

    Abeille charpentière 

    Quand même si elle se pose sur moi, je hurle ! Mais pas de souci elle préfère mes fleurs

    Abeille charpentière


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  • Alors que le beau, le vigoureux rosier liane termine sa floraison je m'aperçoit que je ne vous l'ai pas encore montré. Sa floraison est si spectaculaire mais aussi si rapide. Les butineuses en sont dingues, tellement  dingues qu'il est difficile de s'en approcher sans avoir l'impression d'être à l'intérieur même d'un essaim. Mais croyez moi, les guêpes, abeilles, bourdons et même frelons ne s'occupent pas du tout de la jardinière, tous sont bien trop occupés à butiner le plus possible du nectar du rosier. Il doit être bien délicieux.

    Aujourd'hui, je vous montre comment la jolie gloriette fabriquée  par Jean-Christophe, l'époux de Charlotte, et offerte par tous mes amis réussi à soutenir l'indomptable rosier, le géant. C'est comme une cascade de fleurs ou une grotte enchantée, parfumée et secrète. Elle est uniquement accessible par le sentier des petits bonheurs. 

    Filipé Kifsgate sur sa gloriette

    Filipé Kifsgate sur sa gloriette

    Qui est ce rosier ? Je ne suis toujours pas certaine qu'il s'agisse de Filipe Kisfgate même s'il en a la vigueur et la magnificence. Il a été planté par l'ancien propriétaire qui n'a pas su me donner son nom. Une chose est certaine, il est capable de courir chez les voisins grâce aux longues branches qu'il déploie chaque année et il est très très épineux.

    Le rosier sur la gloriette

     Vous voyez il y a quelques fleurs plus grosses parmi celles en grappe de la liane. Il semble que cela soit un autre rosier. Je pense à un porte greffe mais lequel je ne sais pas (rosa multiflora peut être ?). Peut être pourrez vous me le dire ? A cet endroit, les anciens propriétaires avaient plantés plusieurs rosiers et il semble qu'ils soient redevenus sauvage. Je laisse faire car de toute façon sur cette terre de remblai, et avec peu de soleil, il ne pousserait rien d'autre que des coriaces comme ces sauvageons.

     Le rosier sur la gloriette

     Le blanc n'est pas facile à photographier je trouve surtout à cet endroit où il y a soit trop de soleil soit pas assez

     Le rosier sur la gloriette

     Le rosier sur la gloriette Le rosier sur la gloriette

     Vous voyez les fleurs sont différentes. Je dois être un peu dingue de laisser de tels géants se mêler à leur guise dans mon jardinet. 

    Le rosier sur la gloriette Le rosier sur la gloriette

     Le rosier sur la gloriette

    clair obscur

     Le rosier sur la gloriette Le rosier sur la gloriette Le rosier sur la gloriette

     Le rosier sur la gloriette

     Vu d'en haut, vous pouvez vous rendre compte de la taille du rosier qui a pourtant été très taillé cet hiver pour pouvoir y installer la gloriette. Dès la fin de la floraison, je taillerai de nouveau le géant pour le ramener à des proportions plus modestes. Je suis obligée de lui rogner les ailes pour que les végétaux qui sont en dessous puissent avoir de la lumière. Je vais m'arranger pour laisser un maximum de fruits car la fauvette à tête noir en aura besoin l'hiver prochain.

    Le rosier sur la gloriette

    Si je me glisse sous la gloriette, je suis au coeur de mon jardin, bien protégée. C'est le bout du sentier des petits bonheurs, je suis dans mon havre, dans mon refuge. "Là où le temps disparaît", là où comme le dit Maria Hofker "rien de triste ne peut m'y arriver, si ce n'est la difficulté de le (jardin) quitter."

    Le rosier sur la gloriette


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  • La viorne commune de mon jardin de poche a chaque année un grand besoin d'être taillée afin de la contenir. Je suis très heureuse d'avoir sous les yeux ce que je considère être comme un arbre remarquable. Je trouve ce viburnum extraordinaire. Il abrite les oiseaux mais aussi bien souvent ma chaise longue. Etre sous ses branches c'est comme être dans les bras d'un vénérable. Il a dû être planté au début des années 80. 40 ans c'est un bel âge pour un arbre de jardin de poche, non !?

    Seulement voilà la tailler ce n'est pas simple. C'est Gilles qui chaque année est suspendu à son échelle (j'ai le vertige), seul face à la viorne. Il essaye de la traumatiser le moins possible et c'est avec douceur qu'il taille chacune des branches qui s'élèvent un peu trop vers le ciel, pour la ramener à plus de sagesse. Pas question d'utiliser un appareil électrique, un taille haie ou un truc violent, c'est donc une perche à main qu'il utilise. Il lui faudra une après-midi entière pour lui redonner sa jolie rondeur qui abritera mes siestes d'été.

    L'homme et la viorne

    L'homme et la viorne

    L'homme et la viorne

    Avoir une telle merveille dans un jardin de poche c'est une chance incroyable. Il faut en prendre soin. 


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  • J'ai planté le rosier 'Gite de France' en 2015 et puis je n'y ai presque plus pensé. A l'époque il ne correspondait pas du tout à ce que je cherchais chez un rosier. Je pensais que le romantisme était forcément rose pâle ou blanc et ce rosier rose soutenu choisi par Gilles me laissait indifférente. En 2016 je lui ai consacré un billet car il commençait déjà à attirer mon attention.

    Gite de France est un rosier de Meilland (1995) 

     Un jour, une rose : Gite de France

    Un jour, une rose : Gite de France 

     En fait, d'année en année il est devenu de plus en plus beau. Son port légèrement relaché, ses feuilles sans aucune tâche, ses roses semi-doubles chiffonnées, ce rose bengale pimpant, joyeux en font vraiment un rosier très romantique. Il mériterait d'être sur une très belle arche mais il a pris possession de ce que je lui ai offert sans réchigner. Un rosier courageux, très florifère. Ses roses aujourd'hui m'enchantent. Son seul défaut, il n'est pas parfumé.

    Un jour, une rose : Gite de France Un jour, une rose : Gite de France


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